Et pourtant elle tourne

Contrairement à notre belle planète, personne n'a jamais pensé que Simone était plate. Je parle ici de son sens de l'analyse. Nous savons tous à quel point elle n'a pas sa langue dans sa poche (tant pis pour la poche, qui rate probablement quelque chose...).

Après bien des années d'expérience du siècle précédent, Simone et son mari Raoul, désormais retraités, nous proposent un regard lucide, acide, décalé, sensé ou complètement à côté de la plaque sur la société actuelle. Ils savent qu'il ne faut jamais parler de politique, de religion ou de sexe pour garder ses amis. Alors ils en parlent entre eux...

Les opinions exprimées par les personnages sont celles de la rue, du bistrot ou des journaux, Simone et Raoul s'en font ici l'écho, mais ne sauraient imposer leurs points de vue comme des vérités définitives dans la réalité de ce monde complexe.

samedi 23 avril 2011

Apocalypse... later


Chez lui, un pilote de chasse américain regarde la télé qui passe en boucle des images de la Libye, de la Syrie, de la Côte d’Ivoire, du Yémen, de toutes les révolutions, de tous les conflits.

A la vue de ces images, son visage s’éclaire, et la musique de la Walkyrie de Wagner commence.

Il bondit de son canapé, met sa tenue de pilote, prend son paquetage et fonce vers le QG de l’armée de l’air.

Il court sur le tarmac.

Au moment où il entre dans la salle de repos des pilotes, on voit Obama sur l’écran de télé, il parle. Au même moment, tous les autres pilotes qui étaient venus aussi vite que le premier, prêts à partir au combat, se lèvent, et jettent tous, un par un, leur paquetage près de la porte. A la vue des paquetages qui s’entassent, et des regards désabusés, on comprend que le président Obama refuse toute intervention.

Le pilote regarde ses collègues qui montent dans leurs voitures, il est seul sur le tarmac. Il monte dans la sienne, mélancolique, nostalgique. Il sort de sa poche intérieure une photo de Bush. Il la regarde longuement, tendrement. Il souffle, range la photo, et démarre.


Apocalypse... later.

1 commentaire: